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Quelques miettes d’une méditation.

objets de son amour, et qu’en toutes choses son nom soit glorifié jusqu’à ce que Celui en qui notre âme es père soit venu.

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Quelques miettes d’une méditation.

(Ecclésiaste II, 3).

Salomon avait un cœur large comme la mer, c’est-à-dire une grande capacité, et nous voyons qu’il était instruit dans la connaissance des poissons, des oiseaux, etc.

Sa grande capacité le faisait courir après tout ce qu’il entrevoyait pour chercher quelque jouissance dans ces choses, car plus il y a de capacité, plus il y a de faculté de jouir, et aussi de souffrir, parce que toutes ces choses ne peuvent satisfaire le cœur ; il est plus grand que tout cela, et il n’y trouve que travail et rongement d’esprit. C’est là ce qu’a connu Salomon après s’être appliqué à connaître la sagesse (II, 17). Il a voulu faire l’expérience de tout ce qui est sous le soleil, et le résultat en a été d’apprendre que tout est vanité, qu’il n’y a pas là ce qui donne le repos. Il n’a rien refusé à ses yeux, ni à son cœur, et voilà, ces choses l’une après l’autre ont produit le rongement d’esprit. Mais dans son Cantique des Cantiques, nous le voyons arriver à la connaissance d’un autre objet qui ne produit pas le rongement, et qui est si grand, que ce cœur que toutes les choses du monde ne pouvaient remplir, se trouve trop petit pour en jouir. Cet objet c’est Jésus, c’est l’Époux dont Salomon ne peut vanter assez la