pour l’Esprit de Dieu, est le vrai peuple de Dieu, c’est le résidu (voir Ésa, XXVI, 20), dont les sentiments et l’affection pour le Seigneur sont, dans notre psaume, exprimés sous des images si expressives et si élevées. Or, quelle réponse de Dieu reçoit la piété vraie de ce résidu ? être le peuple de Dieu, appelé à jouir de la face de l’Oint de l’Éternel, « dans la terre des vivants » ! Ainsi le juste sera béni et glorifié, car « le fondement de la parole est la vérité » ; elle n’est pas un exposé de principes, dans le nombre desquels il peut s’en trouver de plus vrais, de plus justes que d’autres, et à l’égard desquels l’homme soit dans la nécessité de faire un choix ; non, car la source et tout ce qui en découle est la vérité : c’est la parole de Dieu. » Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », — les décisions de sa justice sont pour toujours ; telle est l’assurance du juste. Il peut se passer des siècles avant que les desseins de l’Éternel s’accomplissent en faveur de son peuple, mais cela ne les change pas, ils seront manifestés comme ayant été la vérité même.
Scin. — 161. « Des princes me persécutent sans cause, mais mon cœur a eu crainte de tes paroles. »
Depuis ce verset jusqu’à la fin du psaume, la position et les circonstances d’Israël au milieu des nations, sont particulièrement ce qui préoccupe le juste ; ce n’est plus uniquement par son peuple qu’il est persécuté, mais aussi de la part des « princes » des Gentils, sous la domination desquels le peuple de Dieu est placé. Ce sont de semblables choses que, pour sa part, notre glorieux Sauveur a rencontrées (voir Act. IV, 27). Mais dans ces circonstances-là, Christ entre en