maison, vous ne sèmerez aucune semence, vous ne planterez aucune vigne, et vous n’en aurez point ; mais vous habiterez dans des tentes, tous les jours de votre vie, afin que vous viviez longtemps sur la terre dans laquelle vous séjournez comme étrangers. Nous avons donc obéi à la voix de Jéhonadab, fils de Réchab, notre père, dans toutes les choses qu’il nous a commandées. »
« Alors la parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie, en disant : Ainsi a dit l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël. Ne recevrez-vous point d’instruction pour obéir à mes paroles ? dit l’Éternel. Toutes les paroles de Jéhonadab, fils de Réchab, qu’il a commandées à ses enfants, de ne point boire de vin, ont été observées, et ils n’en ont point bu jusqu’à ce jour, mais ils ont obéi au commandement de leur père. Mais moi, je vous ai parlé, me levant dès le malin, et parlant, et vous ne m’avez point obéi. »
« Et Jérémie dit à la maison des Réchabites : Ainsi a dit l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël. Il n’arrivera jamais qu’il n’y ait quelqu’un appartenant à Jéhonadab, fils de Réchab, qui assiste devant moi tous les jours », ou bien aussi « aucun homme ne sera retranché de Jéhonadab, fils de Réchab. »
L’inattention à la parole de Dieu, ou la volonté propre, est signalée tout le long du livre de Jérémie comme étant le péché d’Israël, péché que le prophète déplorait et qui a conduit à tous les autres. L’obéissance et l’attention à la parole de Jéhonadab, leur père, nous sont présentées en contraste, dans la conduite des Réchabites. Mais ce n’est pas tout. Le repos et la gloire humaine auraient pu être, et cela de la part de Dieu, la portion d’Israël, si Israël eût été obéissant et sans