Pensées sur Matth. XXIV, 45-51 ; et XXV, 1-30
Dans les versets 14-30, nous avons un autre côté de renseignement du Seigneur ; ce n’est pas d’une profession purement extérieure qu’il s’agit, mais de ce qui peut agir sur le cœur de quiconque est l’objet de la confiance que le Seigneur accorde à ses serviteurs, lors de son départ. Il y a donc ici privilège et responsabilité, et c’est sur cela qu’est fondé l’enseignement que le Seigneur donne à ses disciples. Il accordait une certaine confiance à ses serviteurs, et il leur remit ses biens, afin qu’ils les fissent valoir ; — ceci mettait le cœur à l’épreuve, car il s’agissait que l’intérêt et l’activité du serviteur pour son maître justifiassent la confiance qu’il lui avait accordée, — des talents étaient confiés afin qu’on les fît valoir pendant que le maître serait absent ; il s’agissait d’augmenter ce qui était à Lui.
Chacun recevait « selon sa propre capacité », en sorte qu’il n’y avait pas d’injustice, ni de préférence