Page:Le Messager Évangélique, Vol. 2, 1861.pdf/184

Cette page n’a pas encore été corrigée
180
Le Messager Évangélique.

s’opèrent dans ce monde ; et quant à tout ce que nous savons être un acheminement à la formation des choses qui figureront à la fin, les journaux politiques ne peu­vent rien nous apprendre, que ce que la Parole nous enseigne déjà et que la foi nous fait saisir. Mais reve­nons à notre sujet.

Les vierges prudentes, bien que s’étant endormies, comme les folles, pourront néanmoins entrer ; elles ont de l’huile dans leurs vaisseaux, figure admirable de la grâce et de l’Esprit de Dieu dans le cœur. Les vierges folles sont le fruit d’un christianisme dégénéré et non d’un christianisme pur. Mais un fait plein d’instruction pour nos âmes, c’est que les unes et les autres s’endor­mirent, parce que « l’époux tardait » ; c’est du moins ce qu’elles pensaient, mais ceci nous fournit cette leçon : que l’attente pratique et sincère du retour du Seigneur, peut seule empêcher nos cœurs de dormir. Pendant l’ab­sence de Jésus, il n’y a, sous le rapport moral, que deux états où puisse se trouver le chrétien, savoir : veiller ou dormir ; s’il s’endort dans les choses de cette vie, l’ennemi vient et fait son œuvre, et s’empare de ce qui est placé sous sa responsabilité.

(Suite).
Séparateur

Explication de passages.

Bien des personnes, de même que nos correspondante B. à B., et P. G. au N., ont été et sont encore troublées par des passages tels que Hébr. VI, 4-6 ; X, 26, 27 ; 1 Jean V, 16 ; auxquels no­tre frère P. G. ajoute 2 Pierre II, 20-22. — Comme les premiers de ces passages nous paraissent bien expliqués dans le traité in­titulé : « Le Blasphème de l’Esprit », que l’on trouve aux mêmes adresses que notre Feuille, nous engageons nos correspondants à le lire. Quant au passage de 2 Pierre II, nous nous bornons à résumer ce que nous aurions à en dire par ces mots traduits d’un commentateur allemand : « De tels antinomiens ne sont que des pourceaux ; ils n’ont jamais été des brebis : celles-ci demeurent en Christ » — 2 Pier. I, 10 ; Jean X, 27-29.