était l’enseignement de Paul à Timothée, à Tite, etc ; — la vérité seule répondant aux besoins de la foi. Un travail sérieux s’opérait ainsi dans la conscience, et le cœur était poussé à avoir une confiance toujours plus absolue dans les Écritures, cette huile de l’Esprit qui fait brûler et briller la lampe, dans la possession d’une vie, que la Parole seule communiquait (Philip. II, 15). La piété personnelle des âmes fidèles, qui se confiaient à la parole de Dieu, revêtait ainsi un caractère de prudence que celle des vierges folles n’avait pas, non qu’elles fussent sans dévotion extérieure, mais la piété de telles âmes n’est qu’une apparence de piété, une piété « sans force » (2 Timoth. III, 5). Tel est le jugement actuel de l’Esprit sur l’état religieux des hommes de nom chrétien, à la fin. L’état actuel des choses est si loin de répondre aux besoins d’une personne dont la conscience est travaillée au sujet du péché, que dès que ce travail se produit, une telle personne doit chercher, en dehors des principes religieux qui la gouvernent, la réponse aux besoins de son cœur. Pour exemple, prenez une âme dans le papisme ; dès que l’Esprit de Dieu la convainc de péché, elle ne trouve pas autour d’elle la vérité qui délivre la conscience et qui met le cœur en repos. La justification du pécheur, par la foi aux seuls mérites de Christ, est une vérité abandonnée et proscrite par le système papal.
Quant aux vierges folles, elles ont leurs lampes, aussi bien que les autres (la lampe représentant ici la forme d’un témoignage rendu) ; leurs prétentions sont aussi élevées que les leurs, mais la différence est en ceci : qu’elles sont vides d’huile, car il n’y en a jamais eu. Or, la vérité essentielle à une telle profession est celle