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Apocalypse XXI et XXII.

parente comme le verre. Nous pouvons bien nous écrier : Ô profondeur des richesses de la justice et de la sainteté divines !

Maintenant revenons aux pierres. En Éz. XXVIII, dans la lamentation sur le roi de Tyr, nous voyons qu’elles dénotent la perfection de la beauté créée : « Toi, à qui rien ne manque, plein de sagesse et parfait en beauté. » La beauté complète, c’était la manifestation de cette perfection dans la créature ; la lumière manifestant ces couleurs brillantes dans la créature. Sa « couverture était de pierres précieuses de toutes sortes. » Il était le plus beau dans la création ; mais lorsqu’il considéra tout cela comme étant à lui, et non comme une perfection créée dont il était revêtu, alors son « cœur s’éleva à cause de sa beauté, » et sa sagesse se corrompit « à cause de son éclat, » et il tomba.

Dans Exode XXVIII, nous voyons ces pierres présentées comme la perfection de la beauté sous le rapport de la grâce. Elles étaient dans le pectoral du souverain sacrificateur, et liées ainsi à l’éphod, en sorte que lorsqu’il entrait dans le lieu saint, il portait les noms des enfants d’Israël. C’était « pour mémorial devant l’Éternel continuellement. » C’est ainsi que Christ porte nos noms sur son cœur, « étant toujours vivant pour intercéder. » Puis au verset 30, l’Urim et le Thummim — lumières et perfections — sont placés dans ce pectoral de jugement. Aaron portait sur son cœur les noms des enfants d’Israël, comme peuple agréé devant l’Éternel. « Et Aaron portera le jugement des enfants d’Israël sur son cœur devant l’Éternel continuellement ; » c’est-à-dire qu’il les maintiendra en communion avec Dieu malgré leurs nombreux manque-