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Le Messager Évangélique.

nul autre n’a eu à entreprendre de l’accomplir à notre place, ou de suppléer à nos manquements sous son régime, car nous ne sommes pas sous la loi. La justice de Dieu a été introduite.

Occupons-nous maintenant des voies de Dieu selon la promesse. La première révélation de Dieu, lors de la chute, fut une déclaration que la semence de la femme briserait la tête du serpent. Ce n’était point là une promesse de Dieu à Adam, mais c’était une révélation adressée à un autre que lui qui devait détruire la puissance qu’Adam, par son infidélité, avait laissé s’introduire pour gouverner la terre. C’était une promesse


    d’autres parties des Écritures, sont souvent désignés par « Nous. » Ils étaient sous la malédiction de la loi ; Christ fut fait malédiction pour eux (les Juifs croyants), afin que la bénédiction d’Abraham parvînt aux nations. La malédiction de la loi étant ôtée, — la malédiction qui se rattachait aux Juifs et à la loi, — la promesse originelle pouvait se répandre librement sur les gentils, afin que nous (c’est-à-dire les croyants Juifs et gentils) nous reçussions l’Esprit.

    C’est pourquoi, au vers. 23, Paul dit : « Nous étions gardés sous la loi » ; au vers. 26 : « Vous êtes tous fils de Dieu », car les gentils étaient fils aussi bien que les Juifs. La loi s’était avancée jusqu’à la croix et à la malédiction, mais elle ne pouvait aller plus avant. La promesse et la bénédiction se répandaient sur le Juif elle gentil, par la foi : de là la déclaration des vers. 27-29 ; ainsi encore au commencement d’Éphés. II. — Si quelqu’un se place lui-même sous la loi, il se place lui-même sous la malédiction, car la loi n’est pas un décret arbitraire, mais une vraie loi morale, de sorte que son jugement est reconnu juste par la conscience. Mais alors elle est condamnation et mort, et il n’y a aucune espérance ; on est déchu de la grâce, Christ est devenu inutile ! Christ est si loin d’accomplir la loi pour nous, quand nous la violons, que pour celui qui est sous elle, Christ est devenu inutile. (Gal. V, 2-4).