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Le Messager Évangélique.

honnête pour vous, mais ce n’est pas sainteté pour moi, qui ne dois faire que ce que je puis faire au nom de Jésus ; que le monde blême ou condamne, je ne puis pas prendre conseil de la chair et du sang.

La chair ne peut pas discerner, elle n’est jamais entrée dans le sanctuaire ; ce sont des choses que l’œil n’a point vues et que l’oreille n’a point entendues. Pour discerner, il ne faut pas que le sacrificateur ait bu ; c’est le chrétien mondain. Si la souillure s’étend sur le vêtement, il faut ôter et brûler tout le vêtement et garder sa conscience pure ; si la lèpre est rongeante, dans la maison, celle-ci est souillée, il faut la démolir. Prends garde que je ne vienne ôter le chandelier de son lieu (Apoc. II, 5).

Ne laissons pas perdre nos provisions, et ne disons pas*. Je ne puis discerner ; car, ou celui qui parle ainsi n’est pas sacrificateur, ou il a bu.

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PENSÉE.

La personne de Christ est le centre d’union pour les enfants de Dieu — le vrai Christ, le Christ écrit dans la Parole. Ni opinions, ni vues, ni principes, quelque vrais qu’ils soient, ne constituent ce centre. Toute union qui tolère ce qui porte atteinte à la vérité quant à la personne de Christ, n’est pas l’union des croyants.

La vérité quant à la personne et à la gloire du Christ est la pierre de touche à l’égard de toutes choses.

Dans les deux dernières épîtres de Jean nous trouvons trois choses que nous ne pouvons séparer, l’amour, la vérité et l’obéissance. C’est ce que nous voyons en Christ. S’il y a vraiment l’amour, il est « dans la vérité, » et « à cause de la vérité ».

Tout est simple pour la foi qui s’attache uniquement à la personne de Christ.