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Le Messager Évangélique.

y est intéressée et son amour se satisfait en accomplissant sa parole.

115 — Retirez-vous de moi, méchants, afin que je garde les commandements de mon Dieu.

Maintenant l’attention du juste est attirée sur l’entourage où il se trouve. Il ne méconnaît pas l’influence pernicieuse que peut exercer sur le cœur la société des méchants ; « les mauvaises compagnies, dit l’apôtre, corrompent les bonnes mœurs » ; à cet égard il y a toujours à craindre dans l’association de personnes qui ne craignent pas Dieu, car rien dans leurs principes, comme dans leurs habitudes, ne les porte à servir et à glorifier le Seigneur. Ce n’est donc pas ce qu’il faut au juste, car pour lui sa portion est de garder les ordonnances de son Dieu. Et pour le chrétien, traversant un monde qui gît dans le mal, ce discernement et cette prudence lui sont indispensables, s’il veut être gardé de l’influence des méchants.

(Suite.)

Act. XX, 32.

C’est un sujet d’une profonde importance — bien solennelle dans ces derniers jours — que l’autorité de la Parole de Dieu. Et c’est une question digne de la plus sérieuse considération pour les enfants de Dieu, que celle de savoir jusqu’à quel point cette autorité agit sur l’âme, de manière à produire cette obéissance de foi, qui n’hésite point, qui ne discute pas, et cette entière dépendance qui est le caractère du nouvel homme.

Que chacun réponde à cette question devant Dieu ! Nous avons besoin de réaliser davantage — individuellement — l’autorité et la valeur de la Parole et sa puissance dans nos cœurs ; — de nous y attacher constamment comme au lien vivant et puissant entre nous et la personne de Christ — entre nos âmes et Dieu. Que Dieu, dans sa miséricorde, veuille nous accorder cette grâce ! Qu’il veuille donner efficace à sa Parole.