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Supplément au N° 3.
Mars 1860.
LE MESSAGER ÉVANGÉLIQUE.

La Parole de Dieu et la sacrificature de Christ.

(Suite et fin.)

Quant à ce qui regarde la qualification de Christ pour la sacrificature, trois choses sont mentionnées ici. La première est le titre de sa personne. « Nul ne s’arroge cet honneur, sinon en tant qu’il est appelé de Dieu, ainsi que le fut Aaron. De même aussi le Christ ne s’est pas glorifié lui-même pour être souverain sacrificateur. » Il ne s’est pas élevé comme une personne méritant par sa dignité de prendre un tel office, mais Dieu dit de lui : « Il est mon Fils ; » et cela suffit pour revêtir sa per­sonne de toute la capacité nécessaire. « Mais celui-là l’a glorifié, qui lui a dit : « Tu es mon Fils, moi je t’ai aujourd’hui engendré. » Dans le Psaume second, nous voyons qu’il est dit : « Et moi, j’ai sacré mon roi sur Sion, la montagne de ma sainteté. Je raconterai le dé­cret : L’Éternel m’a dit : Tu es mon Fils, je t’ai aujour­d’hui engendré. » Quand je regarde à Christ comme homme sur la terre (car ce n’est pas de sa qualité éter­nelle de Fils qu’il est question ici), et que je me dis :