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Sur Job.

nous avons à faire, notre œil n’est pas net, nous ne jouissons pas de la communion de Dieu, car autrement nous saurions ce que nous devons faire. Si notre œil était net, tout notre corps serait rempli de lumière, mais s’il n’en est pas ainsi, il y a donc en nous quelque chose à découvrir que nous n’avons pas encore discerné. Ce ne sera peut-être pas un péché volontaire, mais cependant quelque chose au sujet de quoi Dieu exercera notre cœur et se manifestera comme « Jéhovah qui guérit. » Ainsi dans l’épître aux Romains, on trouve d’abord la joie dans les tribulations, et ensuite la joie en Dieu (Rom. V, 1-11). Nous ne sommes pas seulement sauvés, mais nous sommes abreuvés dans le désert par le Dieu qui nous racheta. Ne regardons donc pas comme une chose étrange, si nous sommes comme dans une fournaise pour notre épreuve.

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Quelques indications pour servir de fil conducteur dans la lecture du livre de Job.

Le livre de Job, quoiqu’il soit l’un des plus précieux des Écritures, est malheureusement trop négligé par beaucoup de chrétiens ; et cela peut venir en partie de ce que, le lisant sans se rendre assez compte de son ensemble, sans en distinguer suffisamment les parties, et d’une manière trop morcelée, ils se perdent dans les détails, en sorte que cet écrit finit par devenir pour eux comme un labyrinthe dans lequel ils s’égarent. Nous allons essayer, avec le secours de Dieu, de leur planter quelques jalons, et de leur fournir un fil conducteur.