Page:Le Messager Évangélique, Vol. 1, 1860.pdf/231

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
227
Sureté de nos rapports avec Dieu.

cipe parfait de cette vie, est ainsi exprimé par Paul : « Portant toujours avec nous, en notre corps, l’état de mort du Seigneur Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée en notre corps ». (2 Cor. IV, 10). — Mais notre sujet est le relèvement ou la restauration du racheté qui a failli.

Nous avons examiné trois points, relatifs à notre position actuelle : nous sommes purifiés par le sang de Christ ; nous sommes entrés dans la présence de Dieu, au delà de la croix et à travers le voile déchiré ; nous sommes dans un Christ ressuscité devant Dieu, ou plutôt, nous sommes assis dans les lieux célestes, en Christ Jésus. — Participants de sa vie sur la terre, nous sommes moralement purifiés, parce que nous vivons de la vie du ressuscité — notre corps a été lavé une fois pour toutes. — Mais, parce que nous marchons sur la terre, Christ s’occupe de nous selon sa grâce, afin de maintenir nos cœurs dans un état qui corresponde à cette grâce, ou bien pour rétablir cette communion avec Dieu lors que nous l’avons perdue.

Pour terminer, nous ajouterons encore que c’est aussi notre privilège que d’employer les mêmes moyens au près de nos frères, pour autant que notre faiblesse le permet — car nous sommes sacrificateurs avec Christ, le souverain sacrificateur : « Vous m’appelez Docteur et Seigneur et vous dites bien, car je le suis. Si donc, moi je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Docteur, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car je vous ai donné un exemple, afin que comme je vous ai fait, vous aussi fassiez de même » (Jean XIII, 13-15).

Combien il est précieux, tout en reconnaissant la