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Sureté de nos rapports avec Dieu.

Dieu dans la même pureté inaltérable. À la gloire même du Seigneur Jésus, le Père avait remis toutes choses entre ses mains. Mais ni cette position, ni la complète méchanceté des hommes — car Judas, dans ce moment même, était en train de le trahir — nouvelle preuve que le premier Adam était pleinement sous la puissance de Satan — rien, en un mot, n’a pu affaiblir son amour pour ses disciples. Loin de là, cet amour le pousse à leur rendre le service qui leur était nécessaire pour leur marche sur la terre, afin qu’ils pussent avoir part avec lui à sa propre position, comme il le dit lui-même : « Si je ne te lave, tu n’as aucune part avec moi. » Dès qu’il s’agissait d’avoir part avec Christ, le zèle de Pierre désirait que sa tête et ses mains fussent aussi lavées, car il croyait obtenir, par là, une part à Christ d’autant plus grande. Or, à cela se rattache un important développement de cette doctrine.

Le lavage, ainsi que nous le savons par d’autres passages, est l’application de la Parole de Dieu par la puissance du Saint-Esprit : « Afin qu’il la purifiât (l’Église) par le lavage d’eau, par la Parole » (Éphés. V, 26). Et encore : « Vous êtes déjà nets, à cause de la Parole que je vous ai annoncée » (Jean XV, 5). Le passage de Jean XIII, que nous examinons maintenant, rappelle la consécration des sacrificateurs parmi les Juifs. Leur corps était lavé en entier, avec de l’eau, une fois pour toutes ; puis, chaque fois qu’ils s’approchaient de Dieu, ils devaient se laver les mains et les pieds. Or il est nécessaire de remarquer ici, que lorsqu’il est question d’avoir part avec Christ allant au Père, c’est d’une approche spirituelle qu’il s’agit. De plus, nous avons été engendrés de nouveau par la Parole de Dieu et, comme