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Numéro 10.
Octobre 1860.
LE MESSAGER ÉVANGÉLIQUE.

Un mot sur la sûreté et la fermeté de nos rapports avec Dieu.

(Suite et fin de la page 206.)

Dieu dit : « J’ai encore un Fils, peut-être le respecteront-ils. » Toutefois cette épreuve de la chair ou du premier Adam prouva que toute relation entre lui et Dieu est complètement impossible. L’amour, pas plus que la loi, ne peut créer cette relation. L’homme a complètement rejeté Dieu qui était venu en amour ; et, pour autant qu’il a pu accomplir sa volonté, il a chassé Dieu du monde. L’homme veut bien avoir un Dieu qui soit serviteur de ses convoitises, mais il ne veut pas du Dieu saint et véritable. C’est à la croix de Christ que le péché, atteignit le plus haut degré et la vraie et particulière manifestation de son caractère. Le péché est une complète séparation d’avec Dieu. — Mais, ici vient le Rédempteur qui entre dans l’état de l’homme. Christ qui n’a pas connu de péché est fait péché. C’est ici que nous nous rencontrons avec Dieu par la foi. Je trouve Christ placé, par la grâce, là où j’étais placé par le péché. Suis-je sous l’empire de la mort, sous le poids et la coulpe du péché, sous la colère de Dieu, sous le