est apparu dans le monde et cela dans la personne de Jésus-Christ. Par là, la capacité de l’homme pour satisfaire à sa responsabilité et pour rester en relation avec Dieu, fut mise à une épreuve définitive. Il est important de remarquer ici que l’incarnation du Fils de Dieu n’est point une union avec l’homme. Nous y trouvons l’expression de la perfection de la Divinité, dans la forme de l’humanité réelle, afin de voir si le premier Adam, ou la chair, pouvait demeurer en relation avec la Divinité lorsque celle-ci s’approchait de lui autant que possible et entrait, pour ainsi dire, en con tact avec l’homme dans le plus parfait déploiement de la plus tendre bonté et d’un amour qui agissait en rapport avec la misère de l’homme. Mais Christ n’était pas uni à l’homme ; il ne s’est pas non plus fait un avec eux dans leur état de péché. C’était un homme sans péché parmi les pécheurs ; l’union de l’absence du péché avec le péché n’était pas possible. « Or Jésus leur répondit en disant : L’heure est venue, pour que le Fils de l’homme soit glorifié. Amen, amen, je vous dis, si le grain de blé tombé en terre, ne meurt pas, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean XII, 23, 24). Mais poursuivons ici notre histoire du premier Adam.
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Notes sur le Psaume cxix.
67. Avant que je fusse affligé, je m’égarais, mais maintenant j’observe ta parole.