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Notes sur le psaume CXIX.

Dieu. Il a porté mes péchés et les a ôtés ; il les a effacés pour toujours. Mais bien que la puissance de la nouvelle vie et la présence du Saint-Esprit soient là, je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans ce qui brise cette misérable chair, mais je me glorifierai en Christ.

Votre désir est-il de manifester Christ devant le monde ? Vous direz que vous avez besoin de puissance ; mais pour cela, il vous faut être vidé du moi, et le trouver, lui, comme votre justice devant Dieu ; alors, dans votre faiblesse, vous aurez sa puissance comme votre puissance pour marcher dans ce monde. C’est alors que nos cœurs pourront dire : « Viens, Seigneur Jésus ! »

Que le Seigneur vous apprenne ce que c’est que l’apprécier maintenant, d’abord en votre qualité de pauvres pécheurs, qui le connaissent comme répondant à tous nos besoins, puis dans la communion de son amour, comme Celui qui est cher à nos cœurs, et comme Celui que nous languissons de voir face à face dans toute sa plénitude.

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Notes sur le Psaume cxix.

(Suite de la page 180.)

Vau. — 41. Et que ton amour vienne sur moi, ô Éternel ! et ton salut selon ta parole.

Or cette délivrance est l’espoir du juste ; Dieu l’a promise, sa parole fait foi et elle est le fondement sur lequel son espérance est bâtie. Si Dieu a fait des promesses, ceux qui en sont les héritiers sont indubitablement les objets de son amour ; c’est à ce point de vue