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L’oraison dominicale ; 1re demande.

serait sa sainteté ? Ce ne serait pas de l’amour, mais de l’indifférence pour le mal. Quand je vois la croix, je vois les parfaits mérites du péché, et cela non pas dans la destruction du pécheur, mais dans la personne du Seigneur Jésus-Christ, souffrant une fois, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu, lequel a été glorifié en ce que les péchés sont ainsi complètement effacés. Christ a pris le péché dans son corps sur le bois, il a laissé la vie dans laquelle il le portait, et il est ressuscité absolument sans péché. Maintenant donc la question de justice n’est pas seulement élevée, mais réglée. Ensuite ce n’est plus une promesse, mais un fait accompli.

Il y a des promesses pour le croyant, dont il peut jouir en leur saison, mais les souffrances sur la croix sont finies et passées. La rédemption n’est ni la création, ni la loi, ni les promesses, mais une œuvre divine, opérée relativement au péché, et déjà accomplie en Christ par son sang, — en Christ maintenant accepté de Dieu et glorifié à sa droite.

La fin prochainement, si le Seigneur le veut.
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1re demande de l’Oraison dominicale[1].

Ton nom soit sanctifié.

Quel est le sens de cette demande ? quel était-il pour les disciples auxquels Jésus l’enseignait ? Voilà ce que nous avons à rechercher. Efforçons-nous de le faire,

  1. Extrait d’un Essai sur cette Prière du Seigneur, qui est sous presse et, s’il plaît à Dieu, sera prochainement publié.