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Christ et nous en lui.

qu’il doit recevoir dans ses saints, complément de sa glorification, comme ils sont le complément de son corps.

Tout ce qui sera reconnu de Dieu dans ses enfants étant un produit de l’Esprit, de l’amour et de la foi, servira à former cette glorification de Jésus à sa venue ; tout, jusqu’à un verre d’eau froide, concourra à la couronne de gloire de Christ, pour le jour de son apparition. Oh ! bien-aimés, quel honneur Dieu nous confère ; quel encouragement pour nous ici-bas !

Selon le degré de la grâce qui nous est départie, travaillons pendant qu’il est temps, afin qu’à son arrivée il soit glorifié en chacun de nous ; que nous vivions pour lui, tenant son parti ici-bas, en vue d’une pareille perspective. C’est encore temps de marcher et de vivre pour Christ. Imitons Jacob qui demeura dans le gras du pays étranger, avec le bâton de voyageur à la main ; et faisant jurer à ses fils de ne pas l’enterrer là. Joseph donna aussi des ordres touchant ses os (Gen. XLVII, 29, 30 ; Gen. L, 25). Dieu aussi a donné des ordres touchant nos os pour le jour de notre entrée en Canaan. Ne cherchons pas à posséder ce que Jésus ne possède pas encore ; pour le moment il nous suffit d’avoir la croix de Christ et d’être connus de lui.

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Le songe de Nébucadnetzar.

Lisez Daniel II.

Avant d’entrer dans le sujet qui va nous occuper, nous voudrions d’abord répondre en quelques mots à une objection trop souvent répétée contre l’étude de la