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Christ et nous en lui.

nel de l’amour de ce Dieu qui a voulu arracher à Satan des pécheurs perdus, pour les placer saints, parfaits et glorieux en sa présence.

Les choses que Dieu a dites et accomplies sont vraies pour Dieu et doivent l’être pour nous. L’Esprit de Dieu nous introduit dans la connaissance des richesses de la rédemption (Éphés. I, 19, 20) ; il nous fait trouver la réponse de Dieu à tous nos besoins, à toutes nos demandes, dans cette connaissance qu’il nous communique de l’œuvre de Christ. — Hélas ! c’est par l’affaiblissement de cette connaissance, que des chrétiens peuvent en venir à mettre en question les vérités chrétiennes les plus précieuses. N’est-ce pas l’ignorance de ce que nous sommes en Christ, qui a été cause que l’Église est retournée à la loi, aux ombres de Christ, à la propre justice, et qu’elle s’est approprié les bénédictions terrestres juives. La connaissance vivante de ce que nous sommes en Christ, selon l’intelligence des pensées de Dieu, nous met en état de pouvoir croître et être bénis, en glorifiant la grâce de ce Dieu qui nous place dans ce qu’il a pensé et dans ce qu’il a fait pour nous.

Les pensées de Dieu nous révèlent le vrai caractère de notre responsabilité ; car tout en nous apprenant de quoi nous sommes sauvés, la Parole nous enseigne pour quoi nous sommes sauvés. — Dieu en nous sauvant a eu un but, c’est à ce but que nous avons besoin d’être attentifs, afin de ne pas passer notre carrière comme étant de ce monde. Ce n’est pas la glorieuse éternité qui nous fournira l’occasion de pouvoir honorer Dieu au milieu du mal, c’est uniquement le temps présent ; c’est pendant l’absence du Maître, que les serviteurs se sont acquis la louange de bons et fidèles serviteurs.