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Énoch.

main de Dieu, les résultats de la mort de Christ. « De celui qui dévorait est procédée la viande, et du fort est procédée la douceur. » Le miel est recueilli dans la carcasse du lion. La résurrection de Christ est le témoin constant de cette vérité : que le jugement du chrétien est passé, et que le jugement du monde est à venir (Rom. IV, Act. XVII). Christ est ressuscité ; par conséquent, comme nous sommes justifiés en lui, ainsi le monde doit être jugé par lui.

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ÉNOCH.


Notes sur Genèse v.

(Suite et fin de la page 76.)

Voici, en effet, comment le Saint-Esprit retrace la carrière terrestre d’un des fils de Seth, du septième homme après Adam : « Et Énoch vécut soixante-cinq ans, et engendra Méthuséla. Et Énoch, après qu’il eut engendré Méthuséla, marcha avec Dieu trois cents ans, et il engendra des fils et des filles. Tout le temps donc qu’Énoch vécut, fut trois cent soixante-cinq ans. Énoch marcha avec Dieu ; mais il ne parut plus, parce que Dieu le prit. » — D’après ce court résumé que nous compléterons par ce que la Bible nous dit ailleurs de ce saint patriarche, cherchons à nous former une idée de ce que fut la vie d’Énoch[1] et sa glorieuse issue.

  1. Le nom d’Énoch, qui signifie dédié ou bien instruit (cf. le verbe hébreu dans Prov. XXII, 6), fut aussi le nom du premier