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Numéro 5.
Mai 1860.
LE MESSAGER ÉVANGÉLIQUE.

La Pâque et la Mer Rouge.

Dans les délivrances que Dieu accorde à son peuple, nous trouvons toujours que Dieu doit aussi punir le monde. Il rend témoignage contre le monde — un té­moignage contre le monde universel, sans excepter un seul individu. La loi distingue les hommes selon leurs actions, mais le Saint-Esprit convainc le monde de pé­ché, parce qu’ils n’ont pas cru en Celui que Dieu a envoyé. Aussi dès le début, l’Évangile traite le monde comme étant déjà condamné. Dieu a fait l’épreuve du cœur humain de toutes manières. L’Évangile suppose cette épreuve terminée, et déclare tout le monde perdu. Souvent les âmes désirent, et par conséquent sentent le besoin de faire l’épreuve de leur propre force, et elles trouvent qu’elles n’en ont aucune ; même des âmes con­verties essayent parfois de se rendre recommandables à Dieu de cette manière. Mais c’est là déshonorer Jésus ; c’est là oublier que leur condition propre a été jugée par Dieu.

En Égypte Dieu s’était contenté du premier-né de chaque maison comme manifestation de son jugement.