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le lyon de nos pères

intérieure des cours nous offre de quoi satisfaire amplement notre curiosité artistique. C’est ainsi que nous pouvons admirer, dans une maison voisine (n° 21), un splendide escalier, également de la Renaissance, décoré d’une rampe

revêtue de marbre noir et de balustres quadrangulaires en pierre, qui donne une idée avantageuse de la solide opulence de notre haute bourgeoisie au commencement du xvie siècle (dessin ci-contre). Quelques-unes de ces habitations communiquent, par des terrasses, à des corps de bâtiment élevés au flanc du coteau et par lesquels on atteint le Chemin-Neuf. Déjà du temps de Rabelais, il y avait, au pied de Fourvière, des maisons qui escaladaient si bien les pentes, qu’après s’être essoufflé à gravir d’interminables escaliers, on se retrouvait, au sommet, de plain-pied sur la voie publique. Cette