intérieure des cours nous offre de quoi satisfaire amplement notre curiosité artistique. C’est ainsi que nous pouvons admirer, dans une maison voisine (n° 21), un splendide escalier, également de la Renaissance, décoré d’une rampe
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6e/Int%C3%A9rieur_d%27une_maison_de_la_Renaissance%2C_anciennement_rue_Tramassac%2C_21.jpg/220px-Int%C3%A9rieur_d%27une_maison_de_la_Renaissance%2C_anciennement_rue_Tramassac%2C_21.jpg)
revêtue de marbre noir et de balustres quadrangulaires en pierre, qui donne une idée avantageuse de la solide opulence de notre haute bourgeoisie au commencement du xvie siècle (dessin ci-contre). Quelques-unes de ces habitations communiquent, par des terrasses, à des corps de bâtiment élevés au flanc du coteau et par lesquels on atteint le Chemin-Neuf. Déjà du temps de Rabelais, il y avait, au pied de Fourvière, des maisons qui escaladaient si bien les pentes, qu’après s’être essoufflé à gravir d’interminables escaliers, on se retrouvait, au sommet, de plain-pied sur la voie publique. Cette