venait y chercher refuge en criant: « Franchise ! » On voit encore l’enceinte de l’ancien asile, dans cette cour, close d'une barrière en fer, au milieu de laquelle sont une pyramide et une fontaine : plusieurs inscriptions latines, indiquant ce lieu d'asile, se lisent, l’une sur la porte, une autre sur le mur a côté de trois têtes humaines qui y sont fixées, une troisième sur une porte surmontée d’une
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/66/La_rue_de_l%27Arbal%C3%A8te_d%C3%A9bouchant_sur_la_rue_de_Lainerie_%28%C3%A0_droite_l%27entr%C3%A9e_de_la_rue_de_l%27Angile%29.jpg/300px-La_rue_de_l%27Arbal%C3%A8te_d%C3%A9bouchant_sur_la_rue_de_Lainerie_%28%C3%A0_droite_l%27entr%C3%A9e_de_la_rue_de_l%27Angile%29.jpg)
colonne carrée. Hic itur ad securiatem… Adhoerere Deo bonum est…, etc. — Primitivement desservie par un collège de clercs qui se recrutaient eux-mêmes, l’église de Notre-Dame fut soumise hiérarchiquement à celle de Saint-Paul, en 1110, après que cette dernière, d’abbatiale qu’elle était, fut devenue à la fois paroissiale et collégiale ; puis, en 1197, l’archevêque Renaud de Forez fit donation de l’église, de l'hôpital et de ses dotations au Chapitre de Saint-Paul, en le chargeant d’administrer suivant les intentions des donateurs, et les chanoines formèrent une obédience, qu’ils appelèrent de la Saunerie, nom que l'on donnait à Notre-Dame à cause de sa situation. Vers la fin du xiiie siècle, les revenus de cette obédience