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VI

La rive gauche en amont du Pont de Saône (fin). — La Grande-Boucherie et la Poissonnerie de la Feuillée. — La rue de la Pescherie et le quartier de La Platière. — Les rues de la Lanterne et de l’Enfant-qui-pisse ; de La Teste de Mort et de La Vieille-Boucherie. — L’Herberie ou Marché aux herbes ; les rues des Harengères et des Orfèvres. — Le Pont de Saône. — La place du Change et la Loge des Marchands. — La rue Saint-Jean. — La place du Petit-Palais et l’hôtel du Gouverneur. — La rue du Ganyvet ou des Trois-Maries. — La rue et le port de la Baleyne. — Le Palais, la Prison et le Port de Roanne. — L’hôtel de Fléchères et la chapelle de Saint-Alban. — La rue des Fouettés. — Les rues Porte Froc et de la Bombarde, le Chemin-Neuf et les degrés de Tirecul. — La rue Tramassac ou du Beouf et la place Neuve. — Les Petits-Jésuites. — La montée du Garillan. — La rue de la Fronde. — L’hôtel et la rue de Gadagne.

vant de visiter, au delà des Terreaux, la partie septentrionale de la ville et de gravir les pentes escarpées de la colline Saint-Sébastien, acheminons-nous d’abord vers le Pont de Saône, en suivant les petites rues qui sillonnent le bord de la rivière depuis le quartier de la Lanterne jusqu’à l’Herberie, et regagnons ensuite le « côté de Fourvière », que nous parcourrons depuis Porte-Froc jusqu’à Vaise.

Par la rue des Basses-Écloisons (tronçon oriental de la rue Constantine), où l'on rencontre le logis de la Cage, dont cette rue prendra le nom, — et qui longe au midi le massif de maisons situé au couchant de la place des Terreaux, — nous arrivons, derrière cet ilot, à une petite place boueuse et sale. Là se trouvent les maisons bâties sous François Ier pour l’installation de la manufacture de velours d’Étienne