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le lyon de nos pères

V

Le monastère et l’église des Célestins. — Le port du Temple — La rue Ecorche-Bœuf et l’Hôtel de la Monnoye. — Les Pères de Saint-Antoine. — La place de Confort. — Les rues Notre-Dame de Confort, de la Belle-Cordière, Paradis, du Raisin. — La Grande rue Mercière. — Les rues Thomassin, Grenouille, Ferrandière, des Chapeliers, des Étableries, Tupin, du Charbon-Blanc. — La Halle aux bleds. — Les rues de Haute et de Basse-Grenette, de l’Aumône, du Bois et Chalamont, des Fripiers, de la Draperie, Vandran ou de la Poulaillerie. — L’Hôtel de Ville. — La place et l’église de Saint-Nizier ; la chapelle Saint-Jacqueme ; la Fromagerie. — Les rues des Forces, de la Gerbe, des Prêtres et de Villars, de la Seraine, du Roland ; rues Longue, Saint-Cosme et Mal-Pertuis. — La place Saint-Pierre et ln rue de l’Ane. — Saint-Pierre et Saint-Saturnin. — L’abbaye royale des Dames Bénédictines de Saint-Pierre. — Les rues du Plâtre, du Mal-Conseil et de Clermont. — Les rues des Ecloisons et du Bessard. — La Boucherie des Terreaux. — Le port de la Feuillée. — La rue de la Lanterne. — Notre-Dame de la Platière. — Les rues de l’Enfant-qui-pisse, de la Teste-de-Mort, de la Vieille-Boucherie. — La Pescherie et l’Herberie. — La petite rue Mercière.

'est au Port-du-Roi, à la descente du Pont-

de-Bois de Bellecour, que nous reprenons notre promenade, pour parcourir la partie de la presqu’ile qui nous reste à visiter, c’est-à-dire la rive gauche de la Saône et les rues du centre, jusqu’à la place des Terreaux. Au nord-est du Port-du-Roi, se trouve le monastère des Célestins. Un portail, surmonté d’une statue de saint Pierre-Célestin, donne entrée sous un bâtiment dit la « Porte du Temple ». Ce nom, et celui du port situé à l’autre extrémité du couvent, rappellent le souvenir des Templiers, anciens possesseurs de ce domaine. La maison du Temple passa de leurs mains dans celles des Chevaliers hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem et devint ensuite l'hôtel des Comtes de Savoie ; ce fut Amédée VIII, dit le Pacifique,