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avait choisis. Mais je ne saurais assez insister sur ce point que le Journal officiel de la Commune fourmille de fautes grossières, surtout en ce qui concerne les noms propres. Le même nom y est parfois répété avec une orthographe différente, et j’ai dû souvent laisser en quelque sorte au hasard le soin de choisir lui-même celle de ces orthographes variées qu’il lui convenait d’amener sous ma plume. C’est ainsi que Bergeret est appelé dans un numéro Barberet, et que dans un autre le chef d’orchestre Hainl a été bel et bien dénommé Haydn. Après tout, MM. les communeux ont peut-être cru de bonne foi qu’ils avaient affaire à Haydn lui-même !

Je dois encore signaler au lecteur l’observation suivante : tous les fonctionnaires de la Commune ne figurent pas, tant s’en faut, à son Journal officiel. J’y ai vainement cherché, par exemple, le nom du directeur communeux de l’Imprimerie nationale, le citoyen Debock (Louis-Guillaume) ; celui d’Alavoine (André), délégué à cette même Imprimerie nationale, n’y figure pas davantage. Rien n’était plus irré-