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BIBLIOGRAPHIE 423

de Grosley, s’il était possible ? J’aimerais assez prendre par là une idée de sa manière d’écrire.

Adieu, cher Monsieur, gardez-moi toujours un bon souvenir et comptez sur le mien.

Tout à vous.

STE-BEUVE.

Si le livre noté au nom de Pascal vous repassait sous la main, si tard que ce soit, je me recommande à vous toujours.

Cette lettre est certainement adressée à M. Harmand, bibliothécaire de la ville de Troyes, à qui S.-B. écrivait le S octobre 1842, au sujet de Grosley (voir ci-dessus, n° 20b); et elle est probablement de 1848, car la note sur Herluison fait partie du tome III de Port-Royal (Paris, Hachette, 1848, p. 586-7).

X

Paris, ce 13 Octobre 1851. Monsieur et très honorable Confrère,

Je viens vous demander un renseignement que vous pourrez peut-être me donner. Il s’agit de Mlle Le Couvreur. Un manuscrit, espèce de recueil de Coste d’Arnobal, contenant des miscellanées de diverses sortes, avait en tête, à ce qu’il paraît, un certain nombre de lettres de Mlle Le Couvreur. M. Goizet, que vous avez souvent employé, ayant acheté ce manuscrit qui a été revendu depuis à d’autres, on suppose qu’il a pu en détacher les lettres qui étaient en tête, et que vous en auriez peut-être fait l’ acquisition pour votre bibliothèque, si riche particulièrement, en tout ce qui concerne le théâtre. Cette partie du théâtre n’a pas été comprise dans la vente qui a eu lieu, il y a quelques années. Je viens donc vous demander si vous n’auriez pas ces lettres de Mlle Le Couvreur ou si vous ne sauriez pas en quelles mains elles ont pu passer. Je me suis occupé avec un de mes amis de recueillir tout ce qu’on pourrait trouver d’intéressant sur cette grande actrice, la première qui ail véritablement conquis pour ses pareilles rang et considération dans la. société. Excusez-moi, si ma conjecture relativement à ces lettres est en défaut; mais vous vous êtes toujours montré si obligeant à mon égard que je n’ai pas hésité à m’adresser à votre bienveillance dans cette occasion comme dans toute autre.

Agréez, Monsieur et cher Confrère, l’expression de ma haute considération.

STE-BEUVE,

rue Montparnasse, n° 11. Celte lettre doit avoir été adressée au baron Taylor qui possédait une copie, faite au