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AVERTISSEMENT DE L’ÉDITEUR



Dans un an, l’Académie du Gourguillon célébrera ses noces d’argent, en une des séances prévues aux articles vi et vii de ses statuts.

Elle fut, en effet, fondée, ainsi qu’en témoigne sa Véridique histoire, consignée en lettres moulées par Mami Duplateau, en l’an de grâce mil huit cent septante-neuf, le vingt-quatrième de juin, jour de la Saint-Jean, à quatre heures de relevée.

Dès 1894, elle publiait son dictionnaire. Ce lui serait facile occasion de se gausser de son immortelle devancière, si l’on ne savait d’abondance que les établissements officiels ne mènent pas la besogne comme les institutions particulières.

D’ailleurs, à mettre au jour le monument qu’elle réédifie aujourd’hui, elle s’est, ce dont son aînée se gare sagement, exposée à la critique, qui ne l’eût pas visée si elle fût restée stérile.

Mais, ce faisant, elle agissait sciemment, ne doutant point que la sûreté d’érudition de ses membres était faillible, par erreur ou par omission, et que de la critique naîtrait l’amélioration.

Et, en effet, à la dessus dite première édition, il a fallu faire plusieurs apponses. Elles n’ont pu rendre encore l’œuvre parfaite au gré de tous. Car d’aucuns, même au sein de l’Académie, y ont soulevé des controverses, de tout quoi il a été tenu compte ici dans la mesure du possible.

Dans la mesure du possible, car un fervent de choses lyonnaises M. J., dont la vive sympathie pour l’Académie ne saurait faire doute, certifiée qu’elle est par notre savant collègue Mami Duplateau, estime que nombre de mots insérés au Littré ou ne sont pas exclusivement