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CHAPITRE LXXV. | 487 |
- Toute âme répond de ses œuvres[1] ; mais les hommes de la droite
- Entreront dans les jardins et s’interrogeront au sujet des coupables. Ils les interrogeront aussi eux-mêmes, en disant :
- Qui vous a conduits dans le sakar (l’enfer) ?
- Ils répondront : Nous n’avons jamais fait la prière.
- Nous n’avons jamais nourri le pauvre.
- Nous passions notre temps à des discours frivoles avec ceux qui en débitaient.
- Nous regardions le jour de la rétribution comme un mensonge,
- Jusqu’au moment ou nous en acquîmes la certitude.
- L’intercession des intercesseurs ne leur servira de rien.
- Pourquoi fuyaient-ils l’avertissement,
- Comme des ânes épouvantés fuient devant un lion ?
- Chacun d’entre eux voudrait qu’il lui arrivât de Dieu un édit spécial.
- Il n’en sera pas ainsi ; mais ils ne craignent pas la vie future.
- Il n’en sera pas ainsi. Le Koran est un avertissement ; quiconque veut est averti.
- Ceux que Dieu voudra écouteront seuls ses avertissements. Dieu mérite qu’on le craigne. Il aime à pardonner.
CHAPITRE LXXV.
LA RÉSURRECTION.
Donné à la Mecque. — 40 versets.
Au nom du Dieu clément et miséricordieux
- Je ne jurerai point par le jour de la RÉSURRECTION[2].
- Je ne jurerai point par l’âme qui fait des reproches[3].
- ↑ Mot à mot : Est un otage de ses œuvres.
- ↑ Je ne jurerai point. Cette expression, qui se répète plusieurs foi dans les derniers chapitres du Koran, veut dire : Ce que je dis est tellement certain, que je pourrais m’abstenir de l’affirmer par un serment.
- ↑ Le mot lawwam, veut dire qui blâme beaucoup et souvent. Cela peut s’entendre de toute âme en général qui trouvera au jour de la résurrection sujet de s’adresser à elle-même des reproches.