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482 LE KORAN.  
  1. Aussitôt que nous avons entendu le Livre de la direction (Le Koran), nous y avons cru, et quiconque croit en Dieu ne doit craindre ni dommage ni affront.
  2. Il en est parmi nous qui s’abandonnent à Dieu (qui sont mouslimoun, musulmans), il en est qui dévient ; — quiconque s’abandonne à Dieu poursuit la vraie route.
  3. Ceux qui s’en éloignent serviront d’aliment au feu de la géhenne.
  4. Que ne se maintiennent-ils sur la droite voie ? Nous les abreuverions d’eau abondante.
  5. Nous les éprouverions par là[1] ; quiconque se détourne du souvenir de Dieu, Dieu lui fera subir un châtiment rigoureux.
  6. Les temples sont consacrés à Dieu ; N’invoquez qui que ce soit à côté de Dieu.
  7. Lorsque le serviteur de Dieu[2] se leva pour l’adorer, peu s’en est fallu qu’ils[3] ne l’aient étouffé, tant ils se poussaient autour de lui.
  8. Dis-leur : J’invoque le Seigneur, et je ne lui associe dans l’adoration, qui que ce soit.
  9. Dis-leur : Je ne dispose à votre égard ni d’aucun mal ni d’aucun bien.
  10. Dis-leur : Personne ne saurait me protéger contre Dieu.
  11. En dehors de Dieu je ne trouverai point de refuge.
  12. Je n’ai point d’autre pouvoir que celui de vous prêcher ce qui vient de Dieu, et de vous porter ses messages. Quiconque est rebelle à Dieu et à son envoyé aura le feu de la géhenne pour récompense, et y restera éternellement.
  13. Ils seront pervers jusqu’à ce qu’ils aient vu de leurs yeux ce dont on les menaçait. Ils apprendront alors qui de nous est plus faible en appui et plus petit en nombre.
  14. Dis-leur : J’ignore si les peines dont vous êtes menacés sont proches, ou bien si Dieu leur a assigné un terme éloigné. Dieu seul connait les choses cachées et il ne les dévoile à personne,
  15. Excepté à l’envoyé dans lequel il s’est complu[4] ; Il marche devant lui et derrière lui en épiant ses pas,

  1. Le verset 18 et les premiers mots du 17 doivent se rapporter aux infidèles, aux Mecquois.
  2. Il s’agit de Mahomet.
  3. Selon les commentateurs, ce sont des génies se pressant en foule pour entendre Mahomet.
  4. On veut par ces mots entendre Mahomet, ce qui serait en contradiction avec beaucoup d’autres passages du Koran dans lesquels le prophète arabe avoue humblement qu’il ignore les choses cachées. Le sens le plus raisonnable de ces deux versets (27 et 28) est que Dieu ne dévoile ses secrets à personne, et, quand il charge de ses ordres celui de ses ministres (ange ou prophète) qu’il lui a plu de choisir, il le suit partout pour voir s’il s’en est acquitté.