Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
CHAPITRE LXIX. | 475 |
- Et les anges se tiendront sur ses côtés (sur les côtés du ciel) ; ce jour-là huit anges porteront le trône de ton Seigneur[1]. _
- Ce jour-là vous serez amenés devant Dieu, et aucune de vos actions secrètes ne sera cachée.
- Celui à qui on donnera son livre dans la main droite dira : Tenez, lisez-moi mon livre.
- Je pensais toujours qu’il me faudrait un jour rendre compte.
- Cet homme jouira d’une vie agréable,
- Dans le jardin élevé,
- Dont les fruits seront près du sol et aisés a cueillir.
- Mangez et buvez, grand bien vous fasse, leur dira-t-on, pour prix de vos actions dans les jours écoulés.
- Celui à qui son livre sera donné dans la main gauche s’écriera : Plût à Dieu qu’on ne m’eût pas présenté mon livre,
- Et que je n’eusse jamais connu ce compte !
- Plût à Dieu que la mort eût terminé ma vie !
- A quoi me servent mes richesses ? .
- Ma puissance s’est évanouie.
- Dieu dira alors aux gardiens de l’enfer : Saisissez-le et liez-le,
- Puis chauffez-le au feu de l’enfer.
- Charger-le ensuite de chaînes de soixante-dix coudées,
- Car il n’a pas cru en Dieu le Très-Haut.
- Il 11’a pas été jaloux de nourrir le pauvre.
- Aussi aujourd’hui il n’a pas ici de protecteur,
- Ni d’autre nourriture que le pus,
- Les coupables seuls s’en nourriront.
- Je ne jurerai pas par ce que vous voyez[2],
- Ni par ce que vous ne voyez pas.
- Que c’est la parole de l’apôtre honore.
- Ce n’est point la parole d’un poète. Oh ! que vous croyez peu !
- Ce n’est pas la parole d’un devin. Oh ! que vous réfléchissez peu !
- C’est la révélation du maître de l’univers.
- Si Mohammed avait forgé quelque discours sur nom compte,
- Nous l’aurions saisi par la main droite,