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| CHAPITRE LI. | 429 |
- Et au lever de l’aurore ils demandaient pardon de leurs péchés.
- Dans leurs biens il y avait une part pour le mendiant et pour l’infortuné.
- Il y a sur la terre des signes de la puissance de Dieu pour ceux qui croient fermement.
- il y en a dans vous-mêmes : ne le voyez-vous pas ?
- Le ciel a de la nourriture pour vous ; il renferme ce qui vous a été promis.
- J’en jure par le Seigneur du ciel et de la terre, c’est la vérité, c’est aussi vrai qu’il est vrai que vous parlez.
- As-tu entendu l’histoire des hôtes d’Abraham ? Reçus en tout honneur,
- Lorsqu’ils entrèrent chez lui, ils lui dirent : Paix ! et Abraham leur dit : Paix. — Ce sont des étrangers,
- Dit-il à part aux siens ; et il apporta un veau gras.
- Il le présenta à ses hôtes, et leur dit : N’en mangerez-vous pas un peu ?
- Et il conçut quelque crainte d’eux ; ils lui dirent : Ne crains rien ; et ils lui annoncèrent un fils sage.
- Sa femme survint là-dessus ; elle poussa un cri, et se frappa le visage, en disant : Moi, femme vieille et stérile[1] !
- Ainsi le veut, reprirent les hôtes, Dieu ton Seigneur, l’Instruit, le Sage.
- Quel est votre but (le but de votre voyage), ô messagers ?
- Ils répondirent : Nous sommes envoyés vers un peuple criminel,
- Pour lancer contre lui des pierres
- Destinées chez ton Seigneur pour quiconque commet des excès,
- Nous en avons compté les croyants,
- Et nous n’y avons trouvé qu’une seule famille d’hommes voués à Dieu.
- Nous y avons laissé des signes pour ceux qui craignent le châtiment terrible.
- Il y avait des signes dans la mission de Moïse, lorsque nous l’envoyâmes vers Pharaon, muni d’un pouvoir patent.
- Mais il tourna le dos, app(p)uyé sur ses forces[2] en disant de Moïse : C’est un sorcier ou un possédé.
