Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
CHAPITRE XLIX. | 423 |
- Ceux qui baissent leur voix en présence du prophète sont précisément ceux dont Dieu à disposé les cœurs pour la dévotion. Ils obtiendront le pardon de leurs péchés et une récompense généreuse.
- Ceux qui t’appellent à haute voix, pendant que tu es dans l’intérieur de tes APPARTEMENTS, sont pour la plupart des hommes dépourvus de sens.
- Que n’attendent-ils plutôt le moment où tu en sortiras toi-même pour leur parler ? Cela vaudrait beaucoup mieux. Mais Dieu est indulgent et miséricordieux.
- Si quelque homme méchant vous apporte quelque nouvelle, cherchez d’abord à y voir clair[1], de peur que vous ne fassiez du mal à quelqu’un par ignorance et que vous n’en ayez ensuite des regrets.
- Sachez que l’envoyé de Dieu est au milieu de vous. S’il vous écoutait dans beaucoup de choses, vous tomberiez dans le péché. Mais Dieu vous a fait préférer la foi, il l’a embellie dans vos cœurs ; il vous a inspiré de la répugnance pour l’infidélité, pour l’impiété, pour la désobéissance. De tels hommes sont dans la droite voie,
- Par la grâce de Dieu et par l’effet de sa générosité. Dieu est savant et sage.
- Lorsque deux nations de croyants se font la guerre, cherchez à les réconcilier. Si l’une d’entre elles agit avec iniquité envers l’autre, combattez celle qui a agi injustement, jusqu’à ce qu’elle revienne aux préceptes de Dieu. Si elle reconnaît ses torts, réconciliez-la avec l’autre selon la justice ; soyez impartiaux, car Dieu aime ceux qui agissent avec impartialité.
- Car les croyants sont tous frères ; arrangez donc les différends de vos frères et craignez Dieu, afin qu’il ait pitié de vous !
- Que les hommes ne se moquent pas des hommes : ceux que l’on raille valent peut-être mieux que leurs railleurs ; ni les femmes des autres femmes : peut-être celles-ci valent mieux que les autres[2]. Ne vous diffamez pas entre vous, ne vous donnez point de sobriquets. Que ce nom : Méchanceté, vient mal après la foi
- ↑ C’est-à-dire, de discerner, si cette nouvelle a quelque garantie de vérité.
- ↑ Ceci doit se rapporter à Safia, une des femmes de Mahomet, à laquelle d’autres femmes auraient dit avec mépris : juive, fille d’un juif et d’une juive. Safia étant venue s’en plaindre à Mahomet, celui-ci aurait répandu : « Ne peux-tu pas leur dire : Aaron est mon père, Moïse est mon oncle, et Mahomet est mon époux. »