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  CHAPITRE XLI. 393
  1. Quiconque fait le bien, le fait à son avantage ; celui qui fait le mal, le fait à son détriment, et Dieu n’est point le tyran des hommes.
  2. La connaissance de l’heure est auprès de lui seul ; aucun fruit ne sort de son noyau, aucune femelle ne porte et ne met bas, qu’il n’en ait connaissance. Le jour où Dieu leur criera : Où sont mes compagnons, ces dieux que vous m’associiez ? ils répondront : Nous n’avons entendu rien de pareil parmi nous.
  3. Les divinités qu’ils invoquaient autrefois auront disparu de devant leurs yeux ; ils reconnaîtront qu’il n’y aura plus de refuge pour eux.
  4. L’homme ne se lasse pas de solliciter le bien auprès de Dieu ; mais qu’un malheur l’atteigne, le voilà qui se désespère et doute.
  5. Si, après l’adversité, nous lui faisons goûter les bienfaits de notre miséricorde, il dit : C’est ce qui m’était dû ; je ne pense pas que l’heure arrive jamais ; et si je retourne à Dieu, il me réserve une belle récompense. Nous ferons connaître aux infidèles leurs actions, et nous leur ferons éprouver un châtiment dur.
  6. Lorsque nous avons accordé une faveur à l’homme, il s’éloigne, il nous évite ; lorsqu’un malheur l’atteint, il nous adresse une prière bien longue.
  7. Dis-leur : Que vous en semble ? Si le Koran vient de Dieu, et vous ne croyez pas en lui, dites-moi alors : Y a-t-il un homme plus égaré que celui qui fait une longue scission ?
  8. Nous ferons éclater nos signes sur les différentes contrées de la terre et sur eux-mêmes, jusqu’à ce qu’il leur soit démontré que le Koran est une vérité. Ne te suffit-il pas du témoignage de ton Seigneur ?
  9. Ne doutent-ils pas de la comparution devant Dieu ? Et Dieu n’embrasse-t-il pas toutes choses ?