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| CHAPITRE XXXVI. | 359 |
- Et que nous créâmes d’autres pareils à ce vaisseau qu’ils montent.
- Si nous le voulons, nous les noyons dans les mers ; ils ne sont sauvés, ils ne sont délivrés
- Que par notre grâce, et ce, pour les faire jouir quelques instants encore de ce monde.
- Lorsqu’on leur dit : Craignez ce qui est devant vous et derrière vous[1], afin d’obtenir la miséricorde divine, ils n’en tiennent aucun compte .
- Il ne leur apparut aucun signe d’entre les signes de Dieu, dont ils n’eussent détourné leurs yeux.
- Si l’on dit : Faite l’aumône des biens que Dieu vous accorde, les infidèles disent aux croyants : Nourrirons-nous ceux que Dieu nourrirait lui-même s’il le voulait ? — Certes, vous êtes dans un égarement évident.
- Ils disent encore : Quand donc s’accomplira cette menace du châtiment ? dites-le, si vous êtes sincères.
- Qu’attendent-ils donc ? Est-ce un seul cri parti du ciel pendant qu’ils seront à disputer ?
- Ils ne pourront ni disposer par leurs testaments, ni retourner auprès de leurs familles.
- On sonnera la trompette, et ils sortiront de leurs tombeaux, et ils accourront en toute hâte auprès du Seigneur.
- Malheur à nous ! s’écrieront-ils ; qui nous a extraits de ces lieux de repos ? Voici venir les promesses de Dieu. Ses envoyés nous disaient bien la vérité,
- Il n’y aura qu’un seul cri parti du ciel , et tous les hommes rassemblés comparaîtront devant nous.
- Dans ce jour, pas une seule âme ne sera traitée injustement ; ils ne seront rétribués que selon leurs œuvres.
- Dans ce jour, les habitants du jardin (du paradis ) se livreront à des transports de joie.
- En compagnie de leurs épouses, ils se reposeront à l’ombre, assis commodément dans des fauteuils[2].
- Ils y auront des fruits, ils y auront tout ce qu’ils demanderont.
- Salut ! sera la parole qu’on leur adressera de la part de leur Seigneur le Miséricordieux.
- Ce jour-là, vous serez séparés, ô infidèles !
