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| CHAPITRE XXX. | 329 |
- Dieu vous a créés et il vous nourrit ; il vous fera mourir et puis revivre. Y en a-t-il un seul parmi vos compagnons[1] qui puisse en faire quoi que ce soit ? Par sa gloire ! il est trop au-dessus de ce qu’on lui associe.
- La destruction apparut sur la terre et sur la mer, à cause des œuvres des mains des hommes ; elle leur fera goûter les fruits d’une partie de leurs méfaits.
- Dis-leur : Parcourez le pays, et voyez quelle a été la fin de ces peuples d’autrefois, dont la plupart ont été incrédules.
- Élève ton front vers la religion immuable avant qu’arrive ce jour, que nul ne saura éloigner de Dieu[2]. Alors seront séparés en deux partis
- Les incrédules portant le fardeau de leur incrédulité, et ceux qui ont fait le bien et préparé leur lieu de repos,
- Afin que Dieu récompense de sa générosité ceux qui ont cru et faille bien. Il n’aime point les infidèles.
- C’est un des signes de sa puissance, qu’il envoie les vents porteurs d’heureuses nouvelles[3], pour faire goûter aux hommes les dons de sa miséricorde ; qu’à son ordre les vaisseaux fendent les vagues ; que les hommes demandent des richesses à sa générosité[4]. Peut-être serez-vous reconnaissants envers lui.
- Avant toi nous avons envoyé des apôtres vers chacun de ces peuples ; ils se présentèrent munis de preuves évidentes. Nous avons tiré vengeance des coupables. il était de notre devoir de secourir les croyants.
- Dieu envoie les vents, et les vents sillonnent le nuage. Dieu l’étend dans le ciel comme il veut ; il le divise en fragments, et tu vois sortir la pluie de son sein ; et lorsqu’il la fait tomber sur ceux d’entre ses serviteurs qu’il veut, ils sont dans l’allégresse,
- Eux qui, avant qu’elle tombât, étaient dans le désespoir.
- Tourne tes regards vers les traces de la miséricorde de Dieu : vois comme il rend la vie à la terre morte. Ce même Dieu fera revivre les morts ; il est tout-puissant.
- Mais, si nous envoyons un vent brûlant, et qu’ils voient
