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CHAPITRE XXIX. | 323 |
- C’est ainsi que nous t’avons envoyé le Livre. Ceux à qui nous avons donné les Écritures y croient, beaucoup d’entre les Arabes y croient, et il n’y a que les infidèles qui nient nos signes.
- Il y eut un temps où tu n’avais aucun livre divin à réciter, où tu n’aurais su tracer une seule ligne de ta main droite. Oh ! alors, ceux qui nient la vérité pouvaient douter.
- Oui, le Koran est un recueil de signes évidents dans les cœurs de ceux qui ont reçu la science : il n’y a que les méchants qui nient nos signes.
- ils disent : Si au moins des miracles lui étaient accordés de la part de son Seigneur, nous croirions. Réponds-leur : Les miracles sont au pouvoir de Dieu, et moi je ne suis qu’un envoyé chargé d’avertir ouvertement.
- Ne leur suffit-il pas que nous t’ayons envoyé le livre dont tu leur récites les versets ! Certes il y a dans ceci une preuve de la miséricorde de Dieu et un avertissement pour tous les hommes qui croient.
- Dis-leur : Il suffit que Dieu soit témoin entre moi et vous.
- Il connaît tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Ceux qui croient en ce qui est faux[1] et ne croient point en Dieu, ceux-là sont les malheureux.
- Ils te demanderont de hâter le supplice. Si un terme immuable n’avait pas été fixé précédemment, ce supplice les aurait déjà atteints soudain, quand ils s’y attendaient le moins.
- Ils te demanderont de hâter le supplice. Déjà la géhenne enveloppe les infidèles.
- Un jour le supplice les enveloppera par-dessus leurs têtes et par-dessous leurs pieds. Dieu leur criera alors : Goûtez le fruit de vos œuvres.
- O mes serviteurs ! la terre est vaste[2], et c’est moi que vous devez adorer.
- Toute âme goûtera la mort, ensuite vous reviendrez tous à moi.
- Nous donnerons à ceux qui auront cru et pratiqué les bonnes œuvres, des palais, des jardins arrosés par des cours d’eau. Ils y demeureront éternellement. Qu’elle est belle la récompense de ceux qui font le bien[3] !