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CHAPITRE XXVIII. | 315 |
- Mais lorsque la vérité, venant de nous, leur eut apparu, ils dirent : Pourquoi ne lui a-t-on pas donné ce qui a été accordé à Moïse ? Eh ! (les incrédules) n’ont-ils pas nié le livre donné autrefois à Moïse ? ne disent-ils pas : Le Koran et le Pentateuque ne sont que deux œuvres de sorciers qui s’entr’aident ? Nous ne croyons ni en l’un ni en l’autre.
- Dis-leur : Apportez donc d’auprès de Dieu un autre livre qui soit Un meilleur guide que ces deux-là, et je le suivrai si vous êtes véridiques.
- Et, s’ils ne le font pas, sache qu’ils ne suivent que leurs penchants. Or, y a-t-il un homme plus égaré que celui qui suit ses penchants sans aucune direction de la part de Dieu ? Et certes Dieu ne dirige point les méchants.
- Nous leur avons fait entendre notre parole, afin qu’ils réfléchissent.
- Ceux à qui nous avons donné les Écritures avant eux y croient.
- Quand on les leur récite, ils disent : Nous croyons à ce livre, parce qu’il est la vérité qui vient de notre Seigneur. Nous étions musulmans résignés à la volonté de Dieu avant sa venue.
- Ceux-ci recevront une double récompense, car ils souffrent avec patience, car ils repoussent le mal avec le bien, et font des largesses des biens que nous leur avons accordés.
- Quand ils entendent un discours frivole, ils s’éloignent pour ne pas l’écouter, et disent à ceux qui le tiennent : À nous nos œuvres, à vous les vôtres. Que la paix soit avec vous ; nous ne recherchons point les insensés.
- Ce n’est pas toi qui dirigeras ceux que tu voudras, c’est Dieu qui dirige ceux qu’il lui plaît ; il connaît mieux que personne ceux qui suivent la bonne voie.
- Ils (les Mecquois) disent : Si nous te suivons, nous serons chassés du pays. N’avons-nous pas établi pour eux une enceinte sacrée et sûre, où les fruits de toute espèce, donnés par nous pour les nourrir, affluent de tous côtés ? Mais la plupart des hommes ne savent rien.
- Combien n’avons-nous pas détruit de cités dont les habitants vivaient dans l’abondance ! Vous voyez leurs habitations ; elles ne sont habitées après eux qu’en petit nombre, et c’est nous qui en avons recueilli l’héritage.
- Ton Seigneur n’a jamais détruit de villes qu’il n’eût d’abord envoyé à leur métropole un apôtre chargé de lui rappeler ses com-