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| CHAPITRE XXIII. | 275 |
- Vers Pharaon et les grands de son royaume ; ceux-ci s’enflèrent d’orgueil : c’était un peuple altier.
- Croirons-nous, disaient-ils, à deux hommes comme nous ; et dont le peuple est notre esclave ?
- ils les traitèrent donc tous deux d’imposteurs, et ils furent anéantis.
- Nous donnâmes le Pentateuque à Moïse, afin que les Israélites fussent dirigés sur le droit chemin.
- Nous fîmes du fils de Marie, ainsi que de sa mère, un signe pour les hommes. Nous leur donnâmes à tous deux pour demeure un lieu élevé, tranquille, et abondant en sources d’eau[1].
- O envoyés de Dieu, nourrissez-vous d’aliments bons au goût[2] ; pratiquez le bien ; je connais vos actions.
- Votre religion est une. Je suis votre Seigneur, craignez-moi,
- Les peuples se sont divisés en différentes sectes, et chacune se réjouit de ce qu’elle a[3].
- Laisse-les dans leur erreur jusqu’à un certain temps.
- S’imaginent-ils que nous leur accorderons de longues années, en leur donnant des biens et des fils ;
- Que nous nous empresserons de leur fournir toute sorte de biens ?
- Ceux que la crainte de leur Seigneur rend contrits[4],
- Qui croient aux signes que leur Seigneur leur envoie,
- Qui n’associent point à Dieu d’autres divinités,
- Qui font l’aumône et dont les cœurs sont pénétrés de crainte, parce qu’un jour ils retourneront auprès de Dieu,
- Ceux-là courent à l’envi les uns des autres fers les bonnes œuvres, et les gagnent.
- Nous n’imposons à aucune âme que la charge qu’elle peut supporter. Chez nous est déposé le livre qui dit là vérité ; les hommes n’y seront point traités injustement.
- Mais leurs cœurs sont plongés dans l’erreur sur cette religion ; leurs actions sont tout autres que celles des croyants, et ils les pratiqueront,
- Jusqu’au moment où nous frapperons les plus aisés d’entre eux de notre châtiment. Alors ils crieront tumultueusement.
- ↑ Par ces mots, les commentateurs entendent soit une des villes : Jérusalem, Damas, Ramla ; soit l’endroit où Marie se retira pour mettre au monde Jésus.
- ↑ Bons au goût, purs et licites.
- ↑ C’est-à-dire, de sa croyance, la croyant seule, vraie et bonne.
- ↑ Attendris, pénétrés de la crainte de Dieu jusqu’à l’attendrissement.
