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| CHAPITRE XIX. | 245 |
- Nous leur accordâmes des dons de notre miséricorde et nous avons rendu leur langue de véracité sublime.
- Parle aussi, dans le Livre, de Moïse. Il était pur ; il était envoyé et prophète.
- Nous lui criâmes du côté droit du mont Sinaï, et nous le fîmes approcher pour nous entretenir avec lui en secret.
- Par l’effet de notre miséricorde, nous lut donnâmes son frère Aaron, prophète.
- Parle aussi, dans le Livre, d’Ismaël. Il était fidèle à ses promesses, envoyé et prophète.
- Il ordonnait à son peuple de faire la prière et l’aumône. Il était agréable devant son Seigneur.
- Parle aussi, dans le Livre, d’Édris[1]. Il était véridique et prophète.
- Nous l’avons élevé à une place sublime.
- Voilà ceux que Dieu a comblés de ses bienfaits, ce sont les prophètes de la postérité d’Adam, ce sont ceux que nous avons portés dans l’arche avec Noé, c’est la postérité d’Abraham et d’Israël, ce sont ceux que nous avons dirigés et élus. Lorsqu’on leur récitait les enseignements du Miséricordieux, ils se prosternaient la face contre terre en pleurant.
- D’autres générations leur succédèrent ; elles laissèrent la prière se perdre et suivirent leurs appétits. Elles ne rencontreront que le mal.
- Mais ceux qui reviennent à Dieu, qui croient et font le bien, entreront dans le jardin, et ne seront point lésés pour la plus mince portion.
- Ils entreront dans les jardins d’Éden, que le Miséricordieux a promis à ses serviteurs. Sa promesse sera accomplie.
- Ils n’y entendront aucun discours futile, mais le mot Paix. Ils recevront la nourriture le matin et le soir.
- Tels sont les jardins que nous donnerons en héritage à celui d’entre nos serviteurs qui nous craint.
- Nous ne descendons du ciel[2] que par l’ordre de ton Seigneur. À lui seul appartient ce qui est devant nous et derrière nous, et ce qui est entre ces deux. Et ton Seigneur n’est point oublieux.
