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| CHAPITRE VIII. | 141 |
- Ô croyants ! Gardez-vous de tromper Dieu et le prophète. N’usez pas de fraude dans vos engagements, puisque vous êtes instruits.
- Songez que vos richesses et vos enfants sont un sujet de tentation, et que la récompense que Dieu vous prépare est magnifique.
- Ô croyants ! Si vous craignez le Seigneur, il vous séparera des méchants ; il expiera vos fautes, il vous les pardonnera, car il est généreux dispensateur de grâces.
- Quand les infidèles tramaient un complot contre toi, Ô Mohammed ! Quand ils voulaient te saisir, te tuer ou te chasser, Dieu à son tour complota contre eux, et certes Dieu est le plus habile à nouer un complot.
- Quand on leur relit nos enseignements, ils disent : Nous les avons déjà entendus. Il ne tiendrait qu’à nous d’en produire de semblables. Ce ne sont que des contes des anciens (des vieux contes).
- Quand ils disent : Dieu ! Si le Koran est réellement la vérité, fais pleuvoir du ciel les pierres sur nos têtes ; fais-nous éprouver quelque châtiment douloureux.
- Sache que Dieu ne les punit pas, tant que tu es au milieu d’eux ; il ne les punit pas non plus pendant qu’ils implorent son pardon[1].
- Mais rien n’empêchera Dieu de les châtier quand ils éloigneront les fidèles du temple sacré de la Mecque, quoiqu’ils n’en soient pas les gardiens[2] ; car les gardiens du temple sont ceux qui craignent Dieu ; la plupart d’entre eux l’ignorent.
- Leur prière à la maison sainte n’était qu’un sifflement et un battement de mains[3]. Ils entendront ces mots : Goûtez la peine de votre impiété.
- Les infidèles dépensent leurs richesses pour détourner les autres de la voie de Dieu ; ils les dépenseront toutes. Un repentir amer en sera le fruit, et ils seront vaincus.
- Les infidèles seront réunis dans l’enfer.
- ↑ Le pronom ils se rapporte, selon les uns, aux fidèles mêlés aux idolâtres ; selon d’autres, aux idolâtres eux-mêmes, qui, dans un accès de repentir, implorent le pardon de Dieu.
- ↑ La garde du temple de la Mecque était toujours confiée à quelque famille influente, même du temps du paganisme, et on se disputait cet honneur.
- ↑ Les idolâtres, disent les commentaires, se promenaient tout nus, hommes et femmes, bras dessus bras dessous, et sifflaient entre leurs doigts, et faisaient du bruit pour troubler Mahomet dans ses prières.
