Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
CHAPITRE VII. | 137 |
- Et lorsque Dieu leur eut donné un fils bien fait, ils donnèrent des associés à Dieu en retour de ce qu’il leur avait accorde. Mais Dieu est trop élevé pour qu’on lui donne des associés.
- Lui associeront-ils les divinités qui ne peuvent rien créer et qui sont créées elles-mêmes, qui ne peuvent les aider en rien, ni s’aider elles-mêmes ?
- Si tu les appelles à la vraie religion, ils ne te suivront pas. Si vous les y appelez ou si vous restez muets, cela revient au même pour eux.
- Ceux que vous invoquez à côté de Dieu sont ses serviteurs comme vous ; priez-les donc pour voir s’ils vous exauceront, si vous êtes sincères.
- Ont-ils des pieds pour marcher ? Ont-ils des mains pour saisir quelque chose ? Ont-ils des yeux pour voir ? Ont-ils des oreilles pour entendre ? Dis-leur : Appelez vos compagnons, imaginez contre moi quelque ruse, et ne me donnez pas de répit. Je ne crains rien.
- Car mon patron est Dieu, celui qui a fait descendre le Livre et qui protège les justes. .
- Mais ceux que vous invoquez à côté de Dieu ne peuvent vous porter aucun secours ni s’aider eux-mêmes.
- Si tu les appelles à la vraie religion, ils ne t’entendent pas ; ils te regardent, mais ils ne voient rien.
- Sois indulgent[1], ordonne le bien et évite les ignorants.
- Si une suggestion te vient de Satan, cherche un refuge auprès de Dieu[2], car il entend et sait tout.
- Ceux qui craignent Dieu, lorsque quelque fantôme suscité par Satan les touche[3], se souviennent de Dieu et deviennent aussitôt clairvoyants.
- ↑ En traduisant mot à mot, les deux premiers mots de ce verset voudraient dire : « Prends ce qui te vient de soi-même, » c’est·à-dire prends les hommes comme ils sont et leurs actions, sois accommodant et n’exige pas ce qui est trop lourd. Ou bien, « perçois le superflu en fait d’aumônes. »
- ↑ C’est-à-dire, invoque la protection de Dieu en prononçant ces mots : « Je cherche un refuge auprès de Dieu contre les machinations de Satan. »
- ↑ Le mot taïf employé ici, veut dire, d’après l’étymologie, rôdeur, et se dit de toute vision, fantôme, que ce soit une apparition quelconque ou la création du cerveau surexcité ; les orientaux attribuent ces apparitions à Satan ; dans ce cas, ils ont l’habitude, comme le recommande ici le Koran, de prononcer le nom de Dieu.