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126 | LE KORAN. |
- Nous avons envoyé vers les Madianites Choaïb leur frère, qui leur dit : O mon peuple ! Adore Dieu ; pourquoi adorerais-tu d’autres divinités que lui ? Un signe évident du ciel vous a apparu. Observez rigoureusement la mesure et le poids ; n’enlevez point aux hommes leur dû, ne commettez pas de désordres sur la terre quand tout y a déjà été disposé pour le mieux. Cela vous sera plus avantageux si vous voulez le croire.
- Ne vous mettez pas en embuscade à tout bout de chemin, et ne détourner point de la voie de Dieu ceux qui croient en lui ; vous voulez la rendre tortueuse. Rappelez-vous que vous n’étiez qu’un petit nombre, et qu’il vous a multipliés. Voyez plutôt quelle a été la fin des méchants.
- Si une partie de vous nuit à ma mission. Tandis que l’autre la rejette, prenez patience, et attendez que Dieu juge entre nous. Il est le meilleur des juges.
- Les chefs du peuple, enflés d’orgueil, dirent à Choaïb : O Choaïb nous te chasserons de notre ville ainsi que ceux qui ont cru avec toi, eu bien revenu à notre religion. — Comment ? Nous qui avons de l’aversion pour elle, répondirent les Madianites croyants.
- Nous serions coupables d’avoir inventé des mensonges au sujet de Dieu, si nous revenions à votre religion après que Dieu nous en a délivrés une fois. Comment pourrions-nous revenir à elle autrement que par la volonté de Dieu, qui embrasse tout dans sa science ? Nous avons mis notre confiance en Dieu. Seigneur, décides entre nous, car tu es le plus habile parmi ceux qui décident.
- Les chefs d’entre ceux qui n’ont point cru dirent au peuple : Si vous suivez Choaïb, vous périrez.
- Une commotion violente de la terre les surprit, et le lendemain on les trouva gisants, morts et la face contre terre dans leurs demeures.
- Ceux qui traitèrent Choaïb d’imposteur disparurent, comme s’ils n’avaient jamais habité ces pays-la ; ceux qui traitèrent Choaïb d’imposteur sont perdus.
- Choaïb s’éloigna en disant : O mon peuple ! Je vous prêchais les commandements de Dieu, et je vous donnais des conseils salutaires. Mais pourquoi m’affligerais-je du sort des infidèles ?
- Nous n’avons jamais envoyé d’apôtres vers une ville sans frapper ses habitants d’adversité et de calamités, afin qu’ils s’humiliassent.
- Ensuite nous changeâmes le mal en bien (les malheurs en