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CHAPITRE VII. | 123 |
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la terre ? Oh ! Nous agirions autrement que nous ne l’avons fait ? Mais alors ils se seront déjà perdus sans retour, et les divinités qu’ils avaient inventées auront disparu.
- Votre Seigneur est ce Dieu qui créa les cieux et la terre en six jours, et se porte avec fermeté vers le trône ; Il enveloppe le jour avec la nuit, et le jour la poursuit rapidement ; Il créa le soleil et la lune et les étoiles, soumis par son ordre à certaines lois. La création et le gouvernement de toutes choses ne lui appartiennent-ils pas ? Béni soit Dieu, maître de l’univers.
- Invoquez Dieu avec humilité et en secret. Il n’aime point les transgresseurs.
- Ne commettez pas des désordres sur la terre, lorsque tout y a été disposé pour le mieux ; invoquez Dieu par crainte et par désir, car la miséricorde de Dieu est proche de ceux qui font le bien.
- C’est lui qui envoie les vents avant-coureurs de sa grâce[1]. Nous leur faisons porter les nuages gros de pluie et nous les poussons vers le pays mort de sécheresse ; nous en faisons descendre l’eau et à l’aide de celle-ci nous faisons sortir tous les fruits. C’est ainsi que nous faisons sortir les morts de leurs tombeaux ; peut-être y réfléchirez-vous.
- Dans un bon pays, les plantes germent abondamment avec la permission de Dieu ; dans un mauvais, elles viennent clairsemées. C’est ainsi que nous manions[2] nos enseignements pour les hommes qui rendent des actions de grâces
- Nous avons envoyé Noé vers son peuple. Il lui dit ; O mon peuple ! Adore Dieu Pourquoi adorer d’autres divinités que lui ? Je crains pour vous le châtiment du grand jour,
- Les grands de son peuple lui dirent ; nous voyons que tu es dans une grossière erreur.
- O mon peuple ! Je ne suis point dans l’erreur, je suis l’envoyé du maître de l’univers,
- Je vous annonce les commandements du Seigneur, et je vous donne des conseils salutaires, Je sais de Dieu ce que vous ne savez pas.
- ↑ C’est-à-dire, avant coureurs de la pluie, qui est un bienfait réel pour les pays tels que l’Arabie ; de là le mot grâce, faveur de Dieu, est devenu en quelque sorte l’équivalent de pluie.
- ↑ Très souvent, après une parabole amenée à la suite de ses avertissements, Mahomet ajoute cette phrase : C’est ainsi que nous manions nos enseignements, comme pour s’applaudir de l’adresse avec laquelle il les applique aux circonstances.