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CHAPITRE VI. | 107 |
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œuvres auront pour boisson l’eau bouillante, et un supplice cruel sera le prix de leur infidélité.
- Dis : Invoquerons-nous, à côté de Dieu, ceux qui ne peuvent ni nous être utiles ni nous nuire ? Retournerons-nous sur nos pas après que Dieu nous a dirigés dans le chemin droit, pareils à celui que les démons égarent dans le désert, pendant que ses compagnons l’appellent a la route droite, et lui crient : Viens à nous ? Dis : La direction de Dieu, voilà la direction ! Nous avons reçu l’ordre de nous résigner à la volonté de Dieu, maître de l’univers.
- Accomplissez exactement la prière, et craignez Dieu ; c’est devant lui que vous serez rassemblés.
- C’est lui qui a créé les cieux et la terre d’une création vraie, le jour ou il dit : Sois, et il fut.
- Sa parole est la vérité. À lui seul appartiendra le pouvoir au jour où l’on embouchera la trompette. Il connaît ce qui est invisible et ce qui est visible ; il est le savant, l’instruit.
- Abraham dit à son père Azar : Prendras-tu des idoles pour dieux ? Toi et ton peuple vous êtes dans un égarement évident.
- Voici comment nous fîmes voir à Abraham le royaume des cieux et de la terre, afin qu’il sut de science certaine.
- Quand la nuit l’eut environné de ses ombres, il vit une étoile, et s’écria : Voilà mon maître ! L’étoile disparut. Il dit alors : Je n’aime point ceux qui disparaissent.
- Il vit la lune se lever, et il dit : Voilà mon maître ! Et, lorsqu’elle se coucha, il s’écria : Si mon vrai Seigneur ne m’avait dirigé, je me serais égaré.
- Il vit le soleil se lever, et il dit : Celui-ci est mon maître, celui-ci est bien plus grand ! Mais lorsque le soleil se coucha, il s’écria : O mon peuple ! Je suis innocent du culte idolâtre que vous professez.
- Je tourne mon visage vers celui qui a formé les cieux et la terre ; je suis vrai croyant, et nullement du nombre de ceux qui associent.
- Son peuple disputa avec lui. — Disputerez-vous, leur dit-il avec moi au sujet de Dieu ? Il m’a dirigé vers le chemin droit, et je ne crains point ceux que vous lui associez, à moins que Dieu ne veuille quelque chose, car il embrasse tout avec sa science ? N’y réfléchirez-vous pas ?
- Et comment craindrais-je ceux que vous lui associez, quand vous ne craignez pas de lui associer des divinités, sans que lui,