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— 79 Jol» alla vers 1’orient, Guillaume »’avan$a vers lé nord, Et Jean vers le midi. De cette fa ?on, i]s se partagèrent Lenr pa ;s, la Bretagné, entre eux. Alors les hommes n’étaient point dombreux ; Le pays dtait onvert pour tout le monde. Quoiqu’ils ne vécussent plus ensémblé, Les quatre frères se rèssemblaient beaucoup ; Même langage è peu près, mèines habillements ; Les mèmes cheveùx, les mèmes yeux ; Entètés les uns autant que les autres ; Bons pour les bons, terribles pour les méchants, — Ils resïèreht longtèmps’, Chacun de son côté, chez soi. lls apprenaient è leurs enfants A travailler la terre, è adorer Dieu, A mourir plutôt que de mal faire, A plier la tète sous le malheur, Et â détester plus que les cacous Ceux qui ne tenaient point è leur parole. — Voici qu’un jour, du pays frahfms, Une voix s’élève : comme les autres Que les Bretons parlent aussi, nous le voulons. Parler breton est nne mauvaise coutùme. Nons voulons qu’au lieu de leurs larges braies, Us portent d’étroits pantalous !