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— 19 — Pourquoi donc, ponr soivre Satan, Âi-je toorné le dos è la loi de Dieu ? Sous le poids de la gouffrance la plng lourde, Mon âme est toujours malade et plaintive ! Oh ! si je pouvais pleurer mes crimes Et attendrir ponr moi le coeur de Dieu ! Oh ! si je pouvais, duns un oeéan de larmes, Laver mon âme de ses souiliures ! Mais tous les biens viennent du ciel, . Et le ciel est fermé pour moi ! II n’en est rien ! une goutte, la plus petite goutte Dn sang de Jésus blanchira mon âme, . . KENFKB. Ge Gufiipie a été (radoit dn breton de Onimper en celni de Tannes ft légèrement modifié. [y voir Chrétiens, descendons tous par la pensée en enfer pour Les souffrances cruelles, épouvantables des âmes damnées, Qui sont, par la colère de Dieu, retenues au milieu du feu, Parce qu’elles n’ont pointobservé sa loi sainte en ce monde. L’enfer est un abime profond et plein de ténèbres ; Une fois qu’on y est tombé, on n’en sort plus ! Les portes ont été fermées et verrouillées par Dieu ; II ne les ouvrira jamais : la clé en est perdue ! Un four rougi en ce monde n’est que fumée Près du feu qui brùle les âmes damnées. Mieux vaudrait ètredans ce four, tant que durera le monde, Que d’être en enfer une heure seulement.