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PROPOS DE BEUVERIE
1880


Les propos de buveurs sont choses mémorables.
Mais il en est, vraiment, qui sont inénarrables ;
Car la langue bretonne a des brutalités
Qui se traduiraient mal par des banalités.
D’ailleursy sans être obscène, elle n’est pas bégueule.
Elle lâche les mots tout crus, et, forte en gueule.
Comme avec Prosper Proux, elle a certains excès
Qui passent en breton, mais non pas en français.

Dimanche, nous buvions che le gros Bassompierre.
— Note bien qu’à Pleuven les gens l’appellent Pierre,
Et que de Bassompierre ils font Pierre Basson. —