Page:Le Grand Meaulnes.djvu/296

Cette page a été validée par deux contributeurs.

que lentement nous regagnions la maison, faisant à chaque pas de longues stations pour mieux échanger nos souvenirs… Longtemps — jusqu’aux barrières du jardin — dans l’ombre, j’entendis la précieuse voix basse de la jeune femme ; et moi, repris par mon vieil enthousiasme, je lui parlais sans me lasser, avec une amitié profonde, de celui qui nous avait abandonnés…